Participation et territoires

En renforçant la proximité et en développant les réseaux locaux, la territorialisation facilite le développement de démarches participatives de différentes natures.

Le conseil général 54 a ainsi mis en place des cafés des âges et des cafés citoyens. Les premiers sont des lieux d'échanges sur des problématiques liées au vieillissement et aux relations entre les générations. L'objectif général est de favoriser une prise de conscience des conséquences prévisibles des évolutions démographiques, et de mieux reconnaître la place des séniors dans notre société. Mais les cafés des âges peuvent aussi préparer ou accompagner des projets locaux. Ainsi, un café organisé avec une intercommunalité avait pour objectif de réfléchir aux modes de transports adaptés aux besoins et activités des personnes âgées.

Les cafés citoyens permettent d'aborder, avec les collectivités locales et les associations notamment d'éducation populaire, les grands thèmes du "vivre ensemble". Sans objectif opérationnel direct, ils permettent de valoriser l'action locale de ces partenaires et de poursuivre le partenariat avec le mouvement d'éducation populaire.

Troisième volet de participation mis en place dans le cadre de la démarche territoires : les fonds d'initiatives citoyennes. Créés en novembre 2002 , les FIC reposent sur un partenariat entre le conseil général, un partenaire local (commune, intercommunalité, pays office HLM,…) et un comité de gestion. Ensemble, ils vont proposer des aides financières pour des projets ponctuels portés par des habitants. Ces derniers sont également représentés dans le comité local de gestion du FIC. 13 Fic existent aujourd’hui en Meurthe et Moselle.

Prochaine étape en vue : la création dans les services départementaux de relais participation dans chaque territoire, pour accompagner les services qui souhaiteront initier une démarche participative, mais aussi pour recenser tout ce qui existe déjà dans ce domaine. Ces relais aideront le coordonnateur, qui est souvent cheville ouvrière, avec le chargé de mission participation, de ces actions, mais aussi les correspondants information-communication qui, dans les territoires, permettent la mobilisation du public sur les débats, cafés et autres actions participatives.